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Un peu d'histoire...

Dès avant la Seconde Guerre mondiale, la maquette d'avion se développe pour une clientèle aisée et en Angleterre apparaissent les premières maquettes en matière plastique.

Une fois la guerre arrivée, ces maquettes sont un excellent moyen pour l'instruction des spotters, pilotes, mitrailleurs, artilleurs en leur fournissant des moyens de reconnaître les avions en 3D. Des maquettes moulées en bakélite et en une seule pièce font leur apparition.

Etudiants américains réalisant des maquettes d'avions pour l'US Navy après Pearl Harbor (NARA)

Après la guerre, la maquette devient un jeu éducatif et un loisir. Le plastique disparaît au profit du bois. Dans le même temps, l'aéromodélisme se développe aussi dans tous les pays. La maquette statique est plutôt présente aux USA et au Royaume-Uni.

Dans les années 50, le plastique fait un retour en force et les premières grandes marques apparaissent : Revell, Frog puis Airfix. En France Heller fait ses premiers modèles à la fin des années 50. La maquette est un loisir assez cher mais se démocratise très vite dès le début des années 60. On entre alors dans l'âge d'or de la maquette plastique statique.

Cet âge d'or dure jusqu'au début des années 80 où ce loisir stagne voire décroît dans certains pays comme la France.

Aux USA et en Grande-Bretagne particulièrement, le "scale modelling" reste un des principaux loisirs de masse. Dans tous les pays la population maquettiste devient une population vieillissante qui a du mal à se renouveler.

Le constat

Internet est devenu le moyen par excellence pour les maquettistes de se documenter, de se réunir et d'échanger. Il permet à la communauté maquettiste de se maintenir sans toutefois lui donner l'occasion de se développer de nouveau. Les maquettistes, formés à ce loisir dans les trois décennies précédentes, ne savent pas inciter les jeunes générations à partager leur loisir. Les jeux électroniques, notamment, tournent les jeunes vers d'autres loisirs.

Le monde de la maquette est bien présent sur Internet mais la dérive commerciale et l'aspect éphémère des informations n'aident pas à la constitution de sites véritablement dédiés à l'âge d'or de la maquette statique. Les rares sites relatifs à cette époque pour ce loisir sont bien davantage des sites de vente pour collectionneurs avertis.

De nombreux sites parlent des nouveautés ou proposent des compte-rendus de montages de maquettes. Plusieurs forums de discussion rassemblent la communauté maquettiste. Il manque un véritable site Internet pourvoyeur d'informations sur les maquettes qui ont fait l'âge d'or de la maquette plastique statique qui soit complètement déconnecté de toute notion mercantile. Les maquettistes n'ont pas de site mémorial leur permettant de retrouver l'ambiance de ces belles années, capable de faire naître une nostalgie et un plaisir de se retrouver. Les nouvelles générations de maquettistes n'ont pas le moyen de connaître ce que leurs anciens avaient comme maquettes, modes et techniques.

Notre projet

Partant de ce constat, Cocardes a décidé de publier des pages permettant de découvrir ou revivre cet âge d'or de la maquette, principalement dans les pays francophones. Présenté initialement comme un musée virtuel, le projet Cocardes est une véritable initiative a long terme, qui s'appuie sur le bénévolat, le partage, la passion et les technologies de l'information et de la communication.

Les sujets balayés seront :

    • les marques de maquettes et leurs produits

    • les accessoires et matériels

    • les techniques de montage de maquettes

    • les personnages marquants

    • la documentation

Le choix de Google comme prestataire garantit la pérennité des informations, leur accessibilité et leur disponibilité. De plus Google permet la construction de divers outils indispensables à la communication entre tous les contributeurs : groupes de discussion (forums), outils de communication et de partage, réseau social... Pour profiter pleinement de Cocardes, l'ouverture d'un compte Google est très fortement conseillée, voire même indispensable.

Ce site Internet est le point d'entrée dans le projet. La navigation dans les différents sites (salles du musée) se fait à partir du menu de droite.

Le projet Cocardes est non-commercial et basé sur le principe de la libre circulation des informations. Il a besoin de contributeurs et d'aides.

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